Chroniques de la Loose Noire

Publié le par KRAZOO



Après-midi de loose vécu (encore et toujours) par notre Choub National
- l'épisode de la photocopieuse vicieuse -


Les Chroniques de la Loose Noire - The Photocopy Diary

Alors je vais vous raconter une petite histoire.
Ca s’est passé un samedi après-midi. Ce samedi, en l’occurrence.
Alors qu’un certain Choubi-le-Looseux arpentait les couloirs de son école bien aimée, il trouva ce qu’il cherchait : une photocopieuse.
La bête n’arborait pas sa classique parure « En panne », c’est donc confiant que notre héros inséra sa feuille, fit biper son code et appuya sur le gros bouton vert.
Jusqu’ici tout allait anormalement bien mais le cours normal des choses devait incessamment sous peu rattraper notre blaireau national. La machine émit un drôle de bruit, comme blessée, puis elle tenta de dire: « pas de papier ».
Eh merde.
Débrouillard, virtuose du système D, Choubi-le-Bienheureux alla quémander quelques brouillons loupés à la machine en panne d’à côté.
Nouvelle tentative. Nouvelle missive : « bourrage papier ».
Sentant la choucroute pimentée lui monter doucement au nez, Choubi fit preuve d’une grande sagesse en évitant de latter la machine à grands coups de pied. Il ouvrit patiemment la bête, non sans lui donner au passage quelques coups de coude, puis il abaissa et releva moult
leviers comme la bête blessée semblait lui ordonner. Après ce long périple intérieur, il ressortit enfin sa feuille, brillamment photocopiée… du mauvais côté, donc, sur l’ancien imprimé. La colère n’étant qu’illusion pour notre moine tibéto-bouddhiste, il retourna avec un simple et léger
soupir les brouillons dans le réservoir et retenta sa chance, repassa par la case « bourrage papier » puis « anatomie d’une photocopieuse laser » avant de se rendre compte de l’atroce vérité. La terrible et insoutenable vérité. Amorcé à 192 unités, le processus était étrangement tombé à 180.
L’enculage télescopique réinventé. Mais le pire était à venir. Quelque chose d’aussi étrange que merveilleux – d’un certain point de vue. En passant son doigt sur la feuille, Choubi l’Incompris vit que l’encre s’effaçait. Triomphe ultime de la science moderne, victoire de l’écophotocopie laser quantique, voici venu le temps des imprimés qui s’effacent d’un simple passage de la main voire d’un simple souffle.
Sur ces hauts faits, Mozart-le-Connard arrive, lance une photocopie qui ressort sans encombre en moins de 3 secondes, avec une encre qui, elle, semble vouloir braver les siècles. D’une grande mansuétude et surtout d’une grande générosité, Mozart-la-Star accorda à Choubi-le-Pourri le droit de faire ses photocopies.

Moralité :
la Loose est immortelle et ne s’encombre pas de vanité. Elle trouve, bien au contraire, des ressources insoupçonnées. Preuve en est cette encre fantomatique, tout droit sortie du pays de l’inimaginable mais pourtant tellement vraie, oui, cette putain d’encre de merde qui s’efface toute seule.

J’aime la technologie.




-Corentin 02/2006-

 

Publié dans 2006

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C
A croire que des connards<br /> Sbranlmn est le Tsar<br /> Voulant trop se la péter<br /> Sa culture B il a épanché<br /> Mais que garde il prenne<br /> Car vers le trépas ses propos l’amènent<br /> En effet lorsqu’à vitesse cosmique il verra<br /> Un poing fulgurant dans sa gueule alors il saura<br /> Que de Choub on ne parle pas comme ça !<br /> >>CHOUB
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S
Chroniques de la loose noire... <br /> Très bon.<br />  <br /> "A croire que des loosardsCorentin est le TsarAyant photocopiéDes documents dans BIl avait oubliéCertaines propriétésNotament il est vraiL'ultime égalitéQui de vingt fait zéroAdieu l'encre, Blaireau !"©Poèmes dans B - 2006 -  Sbranlmn. (éditions FION)
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